Première vidéo, premier coup de cœur : Yelawolf – Devil in My Veins

Il y a des chansons qui marquent une rencontre, presque comme un hasard qui change la suite. Pour moi, ce fut Devil in My Veins de Yelawolf. Une première écoute, et aussitôt une émotion brute, profonde, impossible à ignorer. C’est à travers cette chanson que j’ai découvert Yelawolf, et depuis, je suis devenu véritablement fan de son univers.

Yelawolf, un artiste singulier

De son vrai nom Michael Wayne Atha, Yelawolf est un rappeur et chanteur originaire de Gadsden, en Alabama. Ses racines sudistes nourrissent son identité musicale et visuelle : il revendique un mélange atypique de rap, country, rock et blues. Très vite, on comprend qu’il ne rentre pas dans les cases habituelles du hip-hop américain. Son style « outsider », tatoué de son histoire personnelle, l’a mené jusqu’à Eminem, qui l’a signé sur son label Shady Records.

Devil in My Veins, une confession en musique

La chanson Devil in My Veins, issue de l’album Love Story (2015), tranche radicalement avec l’image d’un rappeur hardcore. Ici, pas de flow rapide ni de punchlines tranchantes : Yelawolf chante, presque à nu, sur une guitare acoustique à la fois douce et mélancolique.

Ce titre est une plongée dans ses démons intérieurs. On y entend la douleur, la fragilité, mais aussi une sincérité désarmante. C’est une sorte de confession intime où l’artiste se met à nu face à ses luttes personnelles. Cette vulnérabilité en fait une chanson universelle : chacun peut y projeter ses propres failles, ses propres combats silencieux.

Une porte d’entrée vers son univers

Découvrir Yelawolf par Devil in My Veins, c’est comme entrer dans son univers par la face la plus sensible. Ce morceau ne représente pas toute sa musique — loin de là — mais il ouvre une porte : celle d’un artiste complexe, capable de jongler entre rage et douceur, entre rap et ballades folk.